Le 1er décembre 2001
– Luc-Thomas Somme (Institut Catholique de Toulouse), La liberté et la loi morale selon S. Thomas.
La théologie morale de Thomas d’Aquin, dont le grand médiéviste que fut le P. Boyle a naguère montré, en étudiant la diffusion de la IIe Partie de la Somme théologique au XIIIe siècle, que c’était la partie de son œuvre qui avait le plus intéressé le public de son temps, a d’autant plus d’intérêt pour nos contemporains et notre dialogue avec eux qu’elle traite en profondeur des questions sur lesquelles la sensibilité et la réflexion d’aujourd’hui semblent fort différentes.
- Pierre-Marie Gy (Couvent de Saint-Jacques, Paris), Des manuscrits de la bibliothèque de Saint-Jacques au milieu du XIIIe siècle à l’intelligence de la pensée de S. Thomas (travail en cours avec la collaboration des spécialistes parisiens en paléographie du XIIIe siècle).
Depuis un quart de siècle on connaît beaucoup mieux (et on peut encore étudier à Paris) la Bibliothèque de Saint-Jacques dans les années où Thomas d’Aquin y fut étudiant, puis enseignant, ainsi que les textes qui y étaient employés pour étudier la Bible et les Pères de l’Église (même si c’est à Rome que sont conservés les autographes de Thomas, et qu’on n’ait conservé à Saint-Jacques presque aucun manuscrit de Thomas écris de son vivant). La connaissance de cette bibliothèque rend très fructueuse la coopération interdisciplinaire entre le travail sur la pensée de Thomas et les différentes formes d’étude des manuscrits, particulièrement développées à Paris.
- Louis Jacques Bataillon (Commissio Leonina, Grottaferrata), Édouard-Henri Wéber (Couvent Saint-Jacques, Paris), Présentation de l’état des travaux de l’édition critique Léonine et des publications récentes concernant S. Thomas.